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Depuis 23 ans, l’enquête « Annual CEO Survey » de PwC Global revient sur les préoccupations des CEO du monde entier, leur opinion sur la question, les mesures qu’ils prennent et la manière dont ils envisagent l’avenir. Dans la présente étude, nous avons compilé et commenté exclusivement les réponses des CEO d’entreprises. L’étude se concentre surtout sur les thèmes de la croissance, du cyberespace, de l’upskilling et du changement climatique.
82% sont assez ou très confiants concernant la croissance du chiffre d'affaires au cours des trois prochaines années. Cette évaluation est bien plus optimiste que l'appréciation mondiale (72%).
Interrogés sur les raisons de leurs inquiétudes concernant l’économie mondiale, les CEO citent en premier lieu l’excès de réglementation (36%), les conflits commerciaux mondiaux (33%) et les cyber-risques (26%). Pourtant 65,9 % des participants à l’étude s’estiment bien préparés en cas de crise et 50% veulent accroître leurs effectifs au cours des douze mois à venir.
La croissance ne devrait pas être une fin en soi pour les entreprises. Chez PwC, nous la considérons comme un apport de valeur indispensable à la société. En effet, le maintien et l’accroissement d’une prospérité saine ne peuvent se faire que dans une économie de marché florissante.
La cybersécurité et une sphère privée numérique sûre sont jugées importantes pour renforcer la confiance.
La complexité croissante des cyber-risques, d’une part, et les prescriptions du législateur en matière de cybersécurité et de protection des données, d’autre part, sont donc considérées comme essentielles par 85% et 66% des CEO interrogés, respectivement, pour l’élaboration et la mise en œuvre de leur cyberstratégie.
La cybersécurité est un processus continu, car les dangers du cyberespace exigent une réflexion et des mesures de sécurité complètes intégrant les canaux de communication, les applications, et les informations dans une égale mesure. La cybersécurité est donc aujourd'hui un enjeu clé de la gestion stratégique des risques, et non plus une tâche informatique.
22% des décideurs en Suisse considèrent que la définition des futurs rôles et des compétences de base requises est la tâche la plus difficile en matière de personnel, tandis que 69% sont modérément ou extrêmement préoccupés par la disponibilité des compétences de base.
Néanmoins, la plupart des participants à l'étude ont déjà commencé à élaborer un programme de perfectionnement (37%) ou progressent lentement dans ce domaine (36%).
Le perfectionnement des compétences numériques est tout aussi essentiel que le progrès technologique lui-même. Pour y parvenir, il est plus facile et, à long terme, plus avantageux sur le plan économique de développer les compétences requises des effectifs en place que de les acquérir à l’extérieur. En effet, la plupart du temps, ce dont on a besoin n’est pas disponible ou abordable.
51% des CEO d’entreprises suisses interrogés se montrent assez ou très préoccupés par le changement climatique et les dommages sur l’environnement.
Les attentes des parties prenantes concernant la stratégie d’entreprise en matière de protection du climat sont clairement considérées comme appropriées (51%) – mais pas sur le potentiel d'opportunités que la réglementation sur le climat pourrait offrir (50%).
La durabilité est une exigence fortement interconnectée qui dépasse largement le débat climatique. En effet, elle concerne tout le cycle de création de valeur et tous les processus qui façonnent la performance du marché, y compris la finance. De même, les décideurs devraient avoir une approche holistique quand ils définissent leur attitude en matière de changement climatique et évaluent le niveau de durabilité de leur champ d’activité et de leurs investissements.