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des dirigeants suisses sont principalement préoccupés par les attaques liées au cloud.
des dirigeants suisses considèrent l’atténuation des cyber-risques comme une priorité absolue pour les 12 prochains mois.
des dirigeants suisses ont l’intention d’augmenter leur budget de cybersécurité en 2024.
Ces dernières années, les dirigeants ont dû s’adapter à de nouveaux environnements de travail, migrer vers des plateformes cloud et s’appuyer fortement sur la gestion numérique des chaînes d’approvisionnement. Avec chaque nouvelle entreprise, des cyber-risques supplémentaires sont apparus, et l’essor étonnant de l’IA générative crée de nouvelles opportunités et de nouveaux défis en matière de cybersécurité.
Les résultats de l’enquête Global Digital Trust Insights 2024 montrent qu’il existe une marge de progression considérable en matière de cybersécurité : alors que les programmes de sécurité de pointe suscitent de plus en plus d’enthousiasme et mobilisent des budgets de plus en plus importants, les progrès en matière d’amélioration réelle de la sécurité sont lents, voire stagnants. L’étude reflète les opinions de 3800 chefs d’entreprise, responsables de la sécurité et des technologies de l’information dans plus de 70 pays. Parmi ces répondants, 30 % ont un chiffre d’affaires égal ou supérieur à 10 milliards de dollars.
Examinez ces résultats : le coût total des attaques et le nombre d’attaques de grande ampleur sont en augmentation. Les attaques liées au cloud sont la principale préoccupation cyber, mais environ un tiers des organisations n’ont pas de plan de gestion des risques pour faire face aux défis posés par les fournisseurs de services de cloud. Seule la moitié d’entre elles sont satisfaites de leurs capacités technologiques dans les domaines clés de la cybersécurité. Plus de 30 % des entreprises ne mettent pas systématiquement en œuvre des pratiques de cyberdéfense standard.
Imaginez un monde où la sécurité serait à l’épicentre de l’innovation – le domaine où fleurissent les idées brillantes et les ambitions audacieuses. Imaginez le CISO en train de sécuriser les grandes ambitions et les actifs les plus précieux de l’organisation.
À une époque où la technologie est au cœur des opérations commerciales, sa protection est devenue synonyme de protection de l’entreprise elle-même. De plus, 2024 devrait être une année charnière, car la cybersécurité est confrontée à quatre changements majeurs, chacun d’entre eux pouvant être perturbateur en soi : un effort de modernisation de l’infrastructure technologique motivé par les dirigeants dans un contexte de défis économiques ; l’émergence de cybermenaces hybrides mêlant espionnage et cybercriminalité, propulsant la cyberdéfense sous les feux de la rampe de la sécurité nationale ; l’introduction de l’IA générative avec son ensemble unique de menaces et de potentiels de défense ; et de nouvelles réglementations exigeant la transparence dans le signalement des cyberincidents et la gestion des risques.
Cinq thèmes sont au cœur des préoccupations des chefs d’entreprise suisses :
La question pressante demeure : dans quelle mesure les dirigeants peuvent-ils être proactifs et transformateurs dans ce paysage en évolution, où la gestion des cyber-risques doit être réinventée ?
Les cadres suisses ont clairement indiqué que les cyber-risques constituaient leur principale priorité en matière d’atténuation des risques, 65 % d’entre eux en faisant une priorité, contre 43 % au niveau mondial. En revanche, ils sont moins enclins à atténuer les risques liés au numérique et à la technologie (32 % contre 51 % au niveau mondial) et la volatilité macroéconomique (39 % contre 41 % au niveau mondial). Ils semblent plutôt pencher pour la gestion des risques géopolitiques, 49 % d’entre eux le faisant, contre 31 % au niveau mondial. Cette attention accrue à l’égard des risques géopolitiques peut être attribuée à des facteurs tels que l’exposition des entreprises à la Chine et les répercussions de la guerre en Ukraine, notamment en termes de prix de l’énergie. Un tel environnement incite les entreprises suisses à se montrer plus soucieuses d’atténuer les risques géopolitiques, environnementaux et sociaux que leurs homologues mondiales.
Le défi pour les dirigeants est le suivant : la gestion des cyber-risques de votre organisation est-elle en phase avec les changements ?
Question : Dans quelle mesure le budget que votre organisation consacre à la cybersécurité va-t-il changer en 2024 ?
Base : 72 répondants suisses dans le cadre du Global Digital Trust Insights 2024 | 70 répondants suisses dans le cadre du Global Digital Trust Insights 2023
En ce qui concerne les budgets cyber, 2024 verra une augmentation des dotations. Au niveau mondial, on observe une augmentation totale de 79 % de ces budgets, tandis que seuls 5 % connaissent une diminution. La Suisse, en particulier, présente une évolution remarquable. La diminution des budgets consacrés à la cybernétique n’est plus que de 1 % en 2024, contre 14 % en 2023. En outre, une augmentation nette significative est évidente avec 70 % des entreprises suisses augmentant leurs budgets cyber en 2024, contre 54 % en 2023. Cette tendance peut être attribuée non seulement aux changements géopolitiques et à l’accélération de la numérisation, mais également au resserrement du paysage réglementaire. Les nouvelles réglementations de l’UE, telles que NIS2, DORA et la loi sur la cyberrésilience (Cyber Resilience Act), ont introduit un nouvel ensemble de responsabilités pour les gestionnaires, influençant leur prise de décision en matière d’allocations budgétaires.
« Au cours des 12 derniers mois, de nombreuses entreprises et institutions gouvernementales suisses ont été touchées par des attaques majeures, ce qui est important du point de vue de la sécurité nationale et explique la priorité accordée à l’atténuation des risques dans les organisations suisses. Parallèlement, de nombreuses entreprises suisses dépendent de chaînes d’approvisionnement mondiales. La réduction des risques conduit à des chaînes de valeur plus stables. »
Urs Küderli,Associé, Responsable Cybersecurity and Privacy, PwC SuisseL’utilisation du cloud a toujours été synonyme d’innovation pour les entreprises : permettre aux développeurs de collaborer depuis n’importe où dans le monde, adopter de nouvelles méthodes de travail plus souples, inventer de nouveaux modèles d’entreprise, connecter les technologies pour mieux gérer l’entreprise, fournir un meilleur service aux clients, et ainsi de suite. Mais c’est aussi le cloud qui représente le plus grand cyber-risque pour les entreprises.
Au cours des 12 prochains mois, les attaques liées au cloud sont la principale préoccupation de 49 % des dirigeants suisses, un chiffre qui se reflète étroitement au niveau mondial (47 %), ce qui en fait la principale cybermenace en 2024. Cette inquiétude s’accroît légèrement si l’on considère les utilisateurs de fournisseurs de cloud hybrides, 54 % d’entre eux se déclarant préoccupés. Après les attaques liées au cloud, les opérations de piratage et de fuite constituent la deuxième menace la plus importante, avec 43 % des personnes interrogées en Suisse et 37 % au niveau mondial manifestant de l’appréhension. Les rançongiciels figurent également en bonne place dans ces préoccupations, 39 % des Suisses interrogés les classant parmi leurs trois principales menaces, contre 29 % au niveau mondial.
Question : Parmi les risques suivants, quels sont ceux que votre organisation souhaite atténuer en priorité au cours des 12 prochains mois ?
Base : 3876 réponses | 72 répondants suisses
Le défi pour les dirigeants est le suivant : comment travailler ensemble et avec vos fournisseurs de services de sécurité du cloud pour progresser dans la défense des points d’entrée les plus importants vers vos systèmes et vos actifs via le cloud ?
Bien que les attaques contre le cloud soient la principale préoccupation cybernétique, la quasi-totalité des organisations, soit 97 %, présentent des lacunes dans leurs plans de gestion des risques liés au cloud. En fait, à peine 3 % des organisations disposent de plans complets couvrant les neuf domaines de la sécurité du cloud. Par exemple, 57 % (contre 42 % au niveau mondial) n’ont pas relevé les défis posés par la fragmentation des réglementations. De même, 56 % (41 % au niveau mondial) n’ont pas de stratégie de gestion du risque de concentration. En outre, 38 % d’entre elles (contre 36 % au niveau mondial) n’ont pas encore élaboré de plan pour faire face aux risques liés au cloud pour les tiers.
L’un des défis majeurs mis en évidence par l’enquête est le manque perçu de compétences dans les disciplines liées au cloud. Près de 60 % des organisations suisses interrogées et 43 % au niveau mondial estiment qu’elles n’ont pas la capacité de développer des talents internes, en particulier dans des domaines tels que l’ingénierie du cloud, et recherchent activement des solutions pour remédier à cette situation difficile.
Question : Dans quelle mesure votre organisation a-t-elle répondu aux préoccupations suivantes grâce à votre/vos fournisseur(s) de services cloud ?
Base : 68 répondants suisses
« Notre enquête mondiale montre que la cybersécurité reste plus que jamais une priorité pour les chefs d’entreprise. Les dirigeants doivent faire preuve d’agilité et s’adapter à l’évolution du marché – avec les nouveaux développements technologiques qui frappent le marché de manière transformatrice, les dirigeants doivent remettre en question le statu quo en intégrant la sécurité dans le tissu de l’organisation, plutôt que de réagir après une crise. »
Johannes Dohren,Associé, Responsable de la Cyber Resilience and Defense, PwC SuissePour 2024, la modernisation et l’optimisation apparaissent comme les principales priorités en matière de cyber-investissement. En Suisse, 55 % des chefs d’entreprise, contre 49 % au niveau mondial, mettent l’accent sur la modernisation technologique, qui comprend l’amélioration de la cyber-infrastructure. D’autre part, 45 % des dirigeants au niveau mondial, et un peu moins de 41 % en Suisse, optent pour l’optimisation de leurs technologies et investissements actuels.
Le défi pour les dirigeants n’est pas un manque d’outils ou d’investissements. Il s’agit plutôt de déterminer comment votre organisation peut récolter les fruits de vos investissements. Votre architecture informatique est-elle trop complexe pour être protégée de manière adéquate ? Permettez-vous aux acteurs de la menace de trouver facilement des failles dans votre défense ?
En Suisse, les technologies de cybersécurité s’orientent de plus en plus vers des plateformes intégrées. Cette tendance n’est pas propre à la Suisse, puisqu’elle gagne du terrain dans le monde entier. Actuellement, 43 % des entreprises suisses utilisent des solutions technologiques provenant de différents fournisseurs, mais elles ont l’intention de passer à une suite intégrée au cours des deux prochaines années. Ce chiffre est légèrement supérieur au pourcentage mondial, qui s’élève à 39 %.
Par ailleurs, 25 % des entreprises suisses utilisent déjà une suite technologique intégrée de cybersécurité, bien que ce chiffre soit nettement inférieur à la moyenne mondiale de 44 %. D’autre part, 28 % des entreprises suisses, soit près du double du chiffre mondial de 15 %, continuent d’utiliser des solutions provenant de plusieurs fournisseurs et n’ont pas l’intention de changer. À l’avenir, on s’attend à ce qu’environ 70 % des entreprises suisses utilisent des plateformes intégrées, seule une minorité d’entre elles ayant encore recours à plusieurs fournisseurs de technologie simultanément.
« Trop de solutions de cybersécurité non intégrées créent l’insatisfaction des professionnels de l’informatique à l’égard des capacités techniques de leur solution. Une approche déconnectée réduit l’efficacité, demande plus de temps pour l’administration des solutions et empêche d’avoir une vision globale, essentielle pour gérer les cyber-risques. »
Fabian Faistauer,Directeur, Responsable de Cybersecurity Technology & Transformation, PwC SuisseL’IA générative (GenAI) suscite beaucoup d’enthousiasme et d’excitation au niveau mondial – et près de sept entreprises interrogées sur dix affirment que leur organisation utilisera la GenAI pour la cyberdéfense. Les outils de GenAI peuvent contribuer à réduire le désavantage des équipes cyber dépassées par le nombre et la complexité des cyberattaques menées par l’homme, qui ne cessent d’augmenter. Les trois domaines les plus prometteurs pour l’utilisation de la GenAI dans la cyberdéfense sont la détection et l’analyse des menaces, le signalement des cyber-risques et des incidents, et les contrôles adaptatifs. Mais l’IA responsable doit rattraper son retard.
Question : Dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou non avec les affirmations suivantes concernant l’IA générative ?
Base : 3876 réponses
En Suisse, un peu plus de la moitié des entreprises (51 %) ont exprimé leur intention d’utiliser l’IA générative (GenAI) pour la cyberdéfense au cours de l’année à venir. Ce chiffre est légèrement inférieur au chiffre mondial, où 69 % des entreprises se préparent à intégrer la GenAI dans leur stratégie cybernétique.
En ce qui concerne l’application actuelle de la GenAI pour la détection et l’atténuation des cyber-risques, un quart des entreprises suisses sont sur la même longueur d’onde. Ce chiffre contraste avec le taux mondial de 47 %. Notamment, une entreprise suisse sur dix a déjà fait état des avantages de la GenAI dans ses programmes cybernétiques, ce qui constitue une avancée significative compte tenu de l’introduction récente de cette technologie. Au niveau mondial, l’impact semble encore plus profond, puisque 21 % des entreprises reconnaissent de tels avantages.
Le défi pour les dirigeants est le suivant : comment manier les nouveaux outils sans provoquer l’apparition de nouveaux risques au sein de l’organisation et de la société ? Que faut-il faire pour utiliser la GenAI de manière éthique et responsable ?
L’enthousiasme pour la GenAI n’est pas inconditionnel. Les chefs d’entreprise et les responsables technologiques se sentent de plus en plus mal à l’aise face aux menaces potentielles que la GenAI fait peser sur la cybersécurité. Il y a une crainte palpable que cette technologie puisse amplifier les cybermenaces, notamment en générant des compromissions sophistiquées de courriels d’entreprise à grande échelle. Cette inquiétude est partagée par 46 % des organisations suisses interrogées, qui estiment que la GenAI pourrait donner lieu à de graves cyberattaques d’ici un an. En outre, si 61 % de ces entreprises s’engagent à utiliser la GenAI de manière éthique et responsable, il est clair qu’elles considèrent son essor avec autant d’anticipation que de scepticisme.
Ce sentiment mitigé s’étend également aux applications commerciales potentielles. Un peu plus de la moitié (53 %) des entreprises suisses pensent que la GenAI contribuera à créer de nouveaux secteurs d’activité au cours des trois prochaines années. Toutefois, cet optimisme est plus prononcé au niveau mondial, 77 % des entreprises partageant ce point de vue. Par ailleurs, plus de 50 % des entreprises suisses s’inquiètent de ne pas avoir une compréhension globale des cyber-risques associés aux technologies émergentes, ce qui entrave leur intégration dans les plans de gestion des risques.
Question : Dans quelle mesure votre organisation est-elle consciente des risques cybernétiques liés aux technologies suivantes ?
Base : 72 réponses suisses
« D'une manière générale, les dirigeants suisses voient l'essor de l'IA générative avec un mélange d'enthousiasme et de scepticisme. Les organisations doivent établir un bon modèle de gouvernance de l'IA et anticiper les risques qui pourraient découler de son utilisation. »
Yan Borboën,Associé, Digital Assurance & Cybersecurity and Privacy, PwC SuisseLe point de vue dominant est que les nouvelles règles et réglementations entravent les revenus, mais voici le point de vue d’au moins un tiers des personnes interrogées : les garde-fous mis en place par les régulateurs peuvent donner aux entreprises plus de confiance pour explorer, expérimenter, inventer et être compétitives. La maîtrise des exigences réglementaires peut devenir un avantage concurrentiel pour les entreprises de premier plan.
Cette année, les personnes interrogées en Suisse ont mis en évidence quatre réglementations clés qui, selon elles, seront cruciales pour la croissance future de leur organisation. Il s’agit de l’harmonisation des droits et de la protection de la vie privée (44 % contre 32 % au niveau mondial), de l’unification des lois sur la cyber-protection et la protection des données dans diverses régions (38 % en Suisse contre 36 % au niveau mondial), des exigences en matière de résilience opérationnelle (avec 32 % reflétant le pourcentage mondial), et de la réglementation de l’IA (29 %). Au niveau mondial, la réglementation relative à l’IA est celle qui a le plus d’impact, 37 % des répondants soulignant son importance.
Le défi pour les dirigeants est le suivant : dans un contexte d’incertitude réglementaire, pouvez-vous donner à votre organisation la possibilité d’innover tout en préservant la sécurité et la confidentialité ? Comment transformer ce nouvel environnement réglementaire en une source d’avantage concurrentiel ?
« La réglementation, lorsqu’elle est gérée efficacement, peut devenir un avantage stratégique dans un paysage concurrentiel. »
Vincent Colonna,Directeur, Cybersecurity and Privacy, PwC SuissePartner, Leader Digital Assurance and Cybersecurity & Privacy, PwC Switzerland
+41 58 792 84 59