Résoudre l’un des problèmes majeurs de notre époque

Bonjour !

Je m’appelle Felix Steiger. Je suis auditeur et je m’occupe exclusivement de la révision des institutions de prévoyance. Je dirige également notre centre de compétences pour l’audit des assurances sociales du 1^er et du 2^e pilier à Berne.

À ce stade, je suis prêt à parier que la plupart d’entre vous ne veulent déjà pas en savoir plus. Mais restez avec moi, car en réalité, mon métier est beaucoup plus intéressant qu’on ne le pense ! Les enjeux sont énormes – pour vous aussi.

Je vais vous expliquer pourquoi. Pour commencer, un bref rappel de mes origines géographiques et professionnelles s’impose.

J’ai 38 ans, je suis originaire d’Allemagne, où j’ai étudié l’économie. Ces études m’ont permis de découvrir le système de retraite allemand, ce qui a éveillé mon intérêt pour la prévoyance (professionnelle) ! En 2012, j’ai rejoint PwC en Suisse. C’est là que je me suis familiarisé avec le système des trois piliers dans le cadre de l’audit des caisses de pension. J’ai vite compris que ma mission chez PwC et mon intérêt professionnel pour la prévoyance s’accordaient parfaitement.

J’ai donc pris mon courage à deux mains et, après avoir obtenu mon diplôme d’auditeur, je me suis entièrement spécialisé dans l’audit des institutions de prévoyance. Si je parle de courage, c’est parce qu’en choisissant cette spécialisation, j’ai renoncé à d’autres secteurs et à d’autres catégories d’entreprises.

En Suisse, les institutions de prévoyance veillent à ce qu’une fois à la retraite, la population suisse bénéficie d’une bonne protection financière, notamment en comparaison internationale. En tant qu’auditeurs dans le domaine du 2^e pilier, nous contribuons à ce que les fonds de prévoyance des assurés soient gérés avec soin.

Pour vous, cela évoque sans doute une multitude de chiffres et de calculs compliqués. Effectivement, c’est bien de cela qu’il s’agit au quotidien – mais il s’agit aussi, et surtout, des gens.

Il y a quelque temps, j’ai eu l’occasion de mener une autre mission passionnante, qui a suscité en moi une deuxième grande passion : l’entrepreneuriat.

En 2018, nous avons créé le centre de compétences PwC pour l’audit des caisses de pension à Berne. Notre objectif est de développer la numérisation dans le cadre de l’audit des institutions de prévoyance. Les responsables m’ont alors demandé si je voulais développer un concept et diriger l’équipe chargée de l’audit des caisses de pension au sein du centre de compétences. J’ai accepté avec enthousiasme ! Dans le cadre de ce projet, j’ai pu, et je peux toujours, vivre mes deux passions avec un immense plaisir et contribuer à façonner notre vision de l’audit dans le domaine de la prévoyance professionnelle. Avec l’équipe en place au centre de compétences, nous avons finalement réussi à déployer un nouveau système inédit d’audit assisté numériquement pour les institutions de prévoyance en Suisse.

Quelle est ma motivation pour ce type de mission ? Je suis le papa d’un petit garçon et je constate chaque jour combien il est agréable et enrichissant d’apprendre à un enfant à marcher et de l’accompagner dans toutes les étapes, grandes ou petites, de son développement. 

C’est la même chose au travail : je suis motivé dès lors que je peux faire bouger les choses, que mon activité a du sens et que j’apprends sans cesse de nouvelles choses. Cette configuration basée sur la création et l’apprentissage me comble profondément et me motive pour donner le meilleur de moi-même chaque jour. J’aimerais pouvoir un jour – une fois que je serai moi-même à la retraite – être fier de ce que j’aurai réalisé au niveau professionnel.

Bien entendu, les réussites contribuent encore d’autant plus à nourrir cette motivation. À ce jour, ma plus grande réussite dans le domaine de l’audit a été l’obtention d’un mandat de PUBLICA, la caisse de pension de la Confédération, à l’automne 2022. PUBLICA est l’une des plus grandes institutions de prévoyance suisses. Ce mandat représentait un volume de travail phénoménal sur une très longue période, ce que nous avons réussi à mener à bien avec une équipe formidable. Je me souviens encore très bien du moment où, en vacances avec mon fils et ma femme, j’ai reçu l’appel m’annonçant l’acceptation de PUBLICA au moment du petit-déjeuner. Les responsables ont été séduits non seulement par notre approche numérique de l’audit, mais aussi par ma propre passion pour l’audit des caisses de pension.

De tels succès ne sont pas l’œuvre d’un individu isolé, mais d’une communauté large et solide.

D’une manière générale, ce projet a fait émerger certains aspects que je définirais comme mes facteurs de réussite professionnelle. Tout d’abord, voir un sens plus profond dans le travail quotidien. Agir avec plaisir et passion. Fournir en permanence une qualité optimale et communiquer de manière ouverte et transparente. Créer une équipe et un réseau profondément ancrés dans le domaine de spécialisation et bien au-delà des frontières de l’audit. Toujours tenir une promesse. Et surtout : se faire mutuellement confiance sans aucune réserve.

Ma grande vision professionnelle :

je considère le système des trois piliers de la Suisse comme un concept efficace et visionnaire. J’aimerais un jour le mettre en place dans d’autres pays, par exemple en Allemagne, pour contribuer ainsi à résoudre l’un des problèmes majeurs de notre époque : la prévoyance vieillesse. 

That’s assurance!