Nos explications ont pour but de fournir des informations générales. Les lois, ordonnances, règlements, etc. font foi.
Une version actualisée de la Directive pour remplir le certificat de salaire et les questions et réponses (FAQ) associées pour 2024 ont été publiées.
Les directives contiennent uniquement un ajout concernant les frais d'énergie pour l'utilisation privée d'un véhicule professionnel, l'adaptation structurelle des frais et un ajout à la déclaration de l'indemnité pour perte de gain.
La directive 2023 pour remplir le certificat de salaire reste d'actualité pour l'établissement et la délivrance du certificat de salaire (version 01.01.2023).
Les jours de travail à domicile ne doivent toujours pas être déclarés dans le certificat de salaire. Toutefois, surtout dans un contexte international, notamment dans le cas des frontaliers et des résidents hebdomadaires internationaux, nous vous recommandons toujours de fournir une documentation précise (par exemple, un calendrier de voyage). D'une part, cette documentation devra être soumise à l'administration fiscale dans certains cas (voir "Télétravail : Convention complémentaire à la convention de double imposition (CDI) avec la France"), et d'autre part, vous êtes tenus, en tant qu'employeur, de répartir correctement les cotisations de sécurité sociale. Ces données doivent également être disponibles pour l’exemption des jours de travail à l'étranger dans le cadre du traitement des impôts à la source. Nous nous tenons à votre disposition pour vous apporter un soutien individuel dans ce domaine.
Depuis le 1er janvier 2023, les frontaliers français étaient déjà autorisés à travailler jusqu'à 40 % de leur temps depuis leur domicile en France sous forme de télétravail par le biais d'accords mutuels, sans que cela n'ait d'impact sur l'impôt à la source ou le statut de frontalier en Suisse. Ces accords mutuels resteront désormais en vigueur jusqu'au 31 décembre 2024 au plus tard - jusqu'à ce qu'ils soient remplacés par le nouvel accord complémentaire. Le Conseil fédéral a adopté le 22 novembre 2023 le message relatif à l'approbation et à la mise en oeuvre de l'accord complémentaire. Le nouvel accord complémentaire prévoit également un pourcentage maximal de 40 % du temps de travail par année civile pour le travail à domicile.
Le nouvel accord complémentaire prévoit notamment un échange d'informations entre les deux pays. C'était déjà le cas jusqu'à présent, mais ce qui est nouveau, c'est que le nombre de jours de télétravail ou le taux de télétravail en pourcentage doit être indiqué. Les employeurs doivent fournir ces informations à l'administration fiscale afin qu'elles puissent être partagées. Un calendrier de voyage correspondant sera donc indispensable pour ces employés.
Le nouvel accord sur les frontaliers avec l’Italie, entré en vigueur le 17 juillet 2023, s'appliquera à partir du 1er janvier 2024. Pour les employeurs concernés des cantons du Tessin, des Grisons et du Valais, cela entraînera quelques changements, notamment en ce qui concerne la distinction entre les frontaliers "existants" et "nouveaux". Cette distinction doit être déterminée par les employeurs.
Les frontaliers "existants" sont ceux qui ont déjà travaillé dans les cantons susmentionnés entre le 31 décembre 2018 et le 17 juillet 2023. Ces frontaliers continueront d'être pleinement imposés en Suisse aux taux normaux de l'impôt à la source au lieu du barème F.
Les "nouveaux" frontaliers sont ceux qui travaillent en Suisse au plus tôt à partir du 17 juillet 2023 et dont le lieu de résidence en Italie est situé à moins de 20 kilomètres de la frontière. Contrairement aux frontaliers "existants", seuls 80 % de leurs revenus suisses seront imposés en Suisse. Cela se fait au moyen de nouveaux codes tarifaires (R, S, T, U et V). Ils sont également imposés en Italie, ce qui permet d'éviter la double imposition.
On ne sait pas encore s'il y aura également des formulaires correspondants (attestation de l'employeur pour les jours de non-retour) pour les 45 jours de non-retour maximum, comme c'est le cas en France. Il est également conseillé de documenter les jours de voyage à cet égard. Les frontaliers peuvent télétravailler au maximum 25 % de leur temps sans que cela n'entraîne une modification de leur statut de frontalier dans le cadre de l'accord sur les frontaliers de 2020.
Les montants relatifs à la valorisation des repas et de l'hébergement des indépendants restent inchangés pour 2024.
L'Administration fédérale des contributions (AFC) a publié le 16 octobre 2023 les nouveaux taux de l'impôt anticipé (impôt fédéral direct) pour l'année fiscale 2024. Diverses déductions seront légèrement augmentées suite à la progression à froid :
Déduction |
Nouveau (à partir de 2024) |
À ce jour (jusqu'à 2023 inclus) |
Déduction pour deux revenus | min. CHF 8’500 max. CHF 13’900 |
min. CHF 8’300 max. CHF 13’600 |
Déduction pour enfants | CHF 6’700 | CHF 6’600 |
Déduction pour couple marié | CHF 2’800 | CHF 2’700 |
Déduction du montant de l'impôt par enfant | CHF 259 | CHF 255 |
En outre, la valeur médiane du revenu salarial effectif passera de 5’675 CHF à 5’725 CHF par mois. Cette valeur est basée sur la valeur médiane moyenne du revenu dépendant par personne (hommes et femmes). Les cantons sont libres de déterminer le taux pour le revenu déterminant de l'autre conjoint pour le barème C.
L'"accord-cadre" a été élaboré au niveau européen en collaboration avec la Suisse, car le travail à domicile est désormais bien établi. Il succède à l'application flexible des règles de subordination qui s'appliquaient jusqu'au 30 juin 2023. Il permet aux frontaliers de travailler à domicile entre 25 % et 49,9 % de leur temps sans que ceci modifie leur statut à la sécurité sociale, mais seulement sous certaines conditions :
Si ces critères ne sont pas remplis, le règlement habituel de l'UE ou l'accord de l'AELE s'applique.
Si les conditions sont remplies et que l'employeur et l'employé acceptent la demande, un certificat A1 correspondant est nécessaire et doit être demandé par l'employeur.
Vous trouverez de plus amples informations dans notre blog et, bien entendu, nous serons heureux de vous conseiller dans vos cas particuliers.
La réforme visant à stabiliser l'assurance-vieillesse et survivants (AVS 21) entre en vigueur le 1er janvier 2024. La mise en oeuvre du relèvement progressif de l'âge de la retraite - désormais appelé "âge de référence" - de trois mois pour les femmes débutera donc le 1er janvier 2025 pour les personnes nées en 1961. D'autres domaines d'assurance, tels que les pensions professionnelles, seront également concernés. Les employeurs doivent donc examiner les mesures qui doivent encore être prises à cet égard. Il peut s'agir, par exemple, de réviser le règlement ou le manuel de l'employé ou de procéder à des adaptations techniques du système de traitement des salaires.
Si l'employé continue à travailler après avoir atteint l'âge de référence de 65 ans, il sera possible de renoncer à la franchise pour rentier, qui s'élève actuellement à 16’800 francs, à partir de 2024. Cette mesure vise à combler d'éventuelles lacunes de cotisations et à améliorer la rente AVS (jusqu'à la rente maximale). Les employés doivent informer leur employeur de la renonciation au plus tard lorsqu'ils reçoivent leur premier salaire après avoir atteint l'âge de référence.
Si l'un des parents décède immédiatement après l'accouchement, l'autre parent aura droit à un congé de maternité ou de paternité plus long à partir du 1er janvier 2024. Concrètement, cela signifie que si la mère décède dans les 14 semaines suivant l'accouchement, le père ou l'épouse de la mère a droit à 14 semaines de congé en plus des deux semaines de congé de paternité. Ce congé doit être pris sans interruption immédiatement après le décès. Si le travail est repris pendant cette période, le droit restant est perdu. En revanche, si le père ou l'épouse de la mère décède dans les six mois suivant la naissance de l'enfant, la mère a droit à un congé supplémentaire de deux semaines, conformément aux conditions du congé de paternité.
Le taux d'intérêt minimal de la prévoyance professionnelle sera relevé de 0,25 % à 1,25 % à partir du 1er janvier 2024. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi lors de sa séance du 1er novembre 2023.
Les rentes AVS/AI (rente AVS annuelle maximale : 29 400 francs) - et par conséquent aussi les montants limites LPP - resteront inchangées pour 2024.
2024 |
Share max.
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Deuxième pilier | ||
Déduction de coordination | CHF 25’725 | 7/8 |
Seuil d'entrée | CHF 22’050 | 3/4 |
Salaire minimum assuré | CHF 3’675 | 1/8 |
Limite supérieure de la LPP salaire | CHF 88’200 | 300% |
Salaire maximum assurable | CHF 882’000 | 3000% |
3ème pilier | ||
Max. Déduction fiscale (avec /sans 2ème pilier) | CHF 7’056 CHF 35’280 |
24% 120% |
Pour notre externalisation des services de paie, nous pouvons présenter le certificat ISAE 3402 Type II conformément à la "Norme internationale des missions d'assurance". Le rapport annuel est disponible en juillet de l'année suivante. Nous sommes heureux de fournir le rapport 2022 actuel sur demande.
Avec ce certificat, nous vous donnons, en tant que responsable et décideur, l'assurance que nos services d'externalisation des salaires disposent d'un système de contrôle interne adéquat et que tous les processus d'entreprise pertinents sont surveillés. Ce rapport d'audit confirme que nous avons établi tous les contrôles nécessaires et que nous les avons mis en oeuvre au cours d'une période définie.
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